11/04/2005
Le Festival de Cognac 2005… un crû
déclassé.
Des journalistes laissés sur la touche,
des « suiveurs » de la manifestation ignorés
ou éconduits, des photographes obligés d’entrer
et de sortir d’un « photo call » par la porte de service
d’un château, des cognaçais frustrés de ne
pas avoir aperçu dans les rues de la ville les vedettes,
des commerçants déçus, un écran géant
et une télé « festival » pour quoi,
pour qui… la place était vide, et sans Nathalie bien triste.
Même les bars et les restaurants situés aux pieds
de la statue de François 1er et en face de l’écran
géant subissaient des chutes de fréquentation. Punition
valable pour les entrées et les sorties de projections
en présence des jurys, de 20 à 150 personnes seulement.
Oubliées les bousculades d’antan. Triste constat.
Et puis ces deux responsables de la radio partenaire qui confient
à un commerçant chez qui ils venaient de faire des
achats : « C’est dommage, le festival ne semble pas être
proche des habitants de Cognac ». Restés seulement
deux journées, ils avaient bien analysé la situation.
Triste réalité.
A décharge, il est vrai que le temps gris, parfois pluvieux
et toujours frais, n’incitait peut-être pas la clientèle
à se prélasser dans les fauteuils des terrasses
des cafés et restos de Cognac. L’absence de véritables
animations dans les rues a dû également pénaliser
cette 23e édition.
L’unique moment, pendant lequel la statue de l’enfant du pays
n’était pas désespérément seule sur
la place centrale de Cognac, fut la cérémonie des
empreintes. Près d’un millier de personnes attendaient
les invités en espérant enfin les apercevoir, leur
faire signer des autographes, les photographier, les saluer ou
comme certaines personnes du sexe féminin se faire embrasser
par certains des beaux mâles présents. Si si, j’ai
des noms.
Terminons sur une note d’espoir ; comme le festival serait reconduit
automatiquement cette fois pour encore deux années, la
Ville de Cognac, l’Interprofession du cognac et l’Association
du Festival devraient tirer les leçons de cette édition
décevante et préparer un renouveau pour 2006 et
2007. A moins que…
Bernard Bec
10/04/2005
20h00
Le Palmarès du 23e Festival du Film
Policier de Cognac :
Grand Prix Cognac 2005
« Le crime farpait » de Alex de la Iglesia (Espagne)
Prix du Jury
« Soundless » de Mennan Yapo (Allemagne)
Prix « Spécial Police »
« The third wave » de Anders Nilsson (Suède)
Prix « Première »
« Le crime farpait » de Alex de la Iglesia (Espagne)
Prix « Sang neuf » Cognac 2005
– 13e RUE
« Les mauvais joueurs » de Frédéric
Balekdjian (France)
Grand Prix Cognac 2005 du Téléfilm
« Les Montana : Sans issue » de Benoît d’Aubert
(France)
Grand Prix Cognac 2005 du Court Métrage
Policier et Noir
« Le caissier » de Frédéric Pelle (France)
On ne peut être que satisfait par le choix
du Grand Jury concernant le film primé. Tous les journalistes
de cinéma l’avaient pronostiqué gagnant. Présente
sur la scène du théâtre, l’actrice principale,
Monica Cervera, avait fait un malheur comme le film lors de la
projection. Et d’ailleurs, rebelote ce soir, lors de l’annonce
des résultats.
Pour le Prix « Spécial Police » c’est normal,
les flics de service ont récompensé le seul véritable
film policier en compétition.
« Les mauvais joueurs » de Balekjian était
lui aussi donné gagnant par la presse et le public.
La télé, c’est encore une série. Une de plus.
Quant au Prix du Court Métrage, perso je suis ravi pour
le copain Frédéric Pelle, je l’avais conseillé
d’ailleurs de présenter son film. Content aussi pour mes
deux amis les comédiens Nicolas Abraham et Eric Defosse.
(Lors du Salon « POLAR & CO » de Cognac qui
se tiendra les 15 et 16 octobre prochains, tous les courts métrages
de Frédéric Pelle seront projetés en présence
du réalisateur et des comédiens – cette projection,
prévue depuis octobre 2004, correspond au thème
du salon choisi pour 2005 : « De l’écrit à
l’image ». En v’là un scoop !).
Bernard Bec
10/04/2005
15h00
Prix Cognac-Tonic 2005…
Le 12e Prix Cognac-Tonic a été décerné
par le public du Festival de Cognac le dimanche 10 avril 2005
à Jean-Claude Van Damme. L’acteur, repartit le matin pour
Paris, n’a pu recevoir son trophée. Celui-ci devait lui
être remis à 13 heures lors d’un déjeuner
servi dans la salle d’accueil du circuit de visite de la société
Martell & Co.
Depuis 1994 qu’est décerné ce Prix récompensant
l’invité le plus sympathique du festival, c’est la première
fois que pareille mésaventure arrive aux organisateurs.
Les quatre vingt invités au repas de remise, dont des officiels,
des journalistes et des personnes issues du public, se souviendront
longtemps de l’absence du lauréat 2005. Connaître
la raison de ce départ serait la bienvenue.
Bernard Bec
10/04/2005
Miss FBI : divinement armée de
John Pasquin
Avec Sandra Bullock, Regina King, Enrique Murciano, William Shatner,
Ernie Hudson, Heather Burns,Diedrich Bader, Treat Williams
Ce film est la suite de Miss détective
dans lequel Gracie Hart (Sandra Bullock), agent du FBI, était
devenue célèbre en déjouant un attentat à
la bombe lors du concours de beauté Miss Etats-Unis.

Miss FBI : divinement armée
La célébrité de Gracie Hart a failli faire
échouer une affaire du FBI. Alors, son supérieur,
McDonald, lui propose un autre poste : devenir l’emblème
féminin du FBI, et participer à des talk-shows.
Elle refuse. Eh oui ! Il lui faudrait quitter sa tenue de flic
de terrain pour devenir plus féminine…et ça, c’est
contre sa nature ! Mais McDonald insiste, et la menace de la renvoyer
à la « paperasse ». Obligée, elle accepte,
et la voilà partie au relookage. Ses premières émissions
se passent plutôt bien et elle finit même par se prendre
au jeu.
Quelques temps après, le FBI apprend que Miss Etats-Unis
(Cheryl Frazier, la seule amie de Gracie) et le maître de
cérémonie du concours ont été kidnappés
à Las Vegas. C’est alors Gracie Hart qui est envoyée
sur place pour présenter l’avancée de l’enquête
aux médias. Malheureusement pour elle, Sam Fuller, une
autre agent du FBI « brute de décoffrage »,
doit l’accompagner. Les deux femmes ne se supportent pas. Elles
s’insultent, se menacent, en viennent même aux mains, mais
sont obligées de travailler ensemble. Gracie, finalement,
en décide autrement. Elle essaye, seule, de faire avancer
l’enquête sur son amie, et prend hélas des initiatives
qui s’avèrent être catastrophiques pour l’image du
FBI.
Le Bureau décide alors de renvoyer les deux femmes, Fuller
et Hart, de Las Vegas. Soudainement réconciliées,
elles font tout pour échapper aux agents fédéraux
qui doivent les mettre dans l’avion du retour. Et là, c’est
parti pour une course folle. Comme elles ont désobéi
aux ordres, elles n’ont plus qu’une seule possibilité pour
être réhabilitées aux yeux de leur chef :
faire aboutir l‘enquête sur l’enlèvement de Miss
USA. Mais, y arriveront-elles ?
C’est un film bien rythmé, drôle, et dont la musique
swingue. C’est à la fois un polar et une comédie.
Sandra Bullock et Regina King, dans les rôles des agents
du FBI, sont excellentes. En conclusion, le spectateur devrait
passer un très bon moment.
Nadine Mathieu
NB : Ce film a été projeté
en avant-première à Cognac et doit sortir sur les
écrans français le 13 avril 2005.
10/04/2005
Le crime farpait de Alex de la Iglesia
Avec Guillermo Toledo, Monica Cervera, Luis Varela, Enrique Villén
Rafael est vendeur en chef au rayon femme d’un
grand magasin « Yeyo’s ». C’est un gagnant et un tombeur.
Il a des relations avec toutes les vendeuses du rayon : avec la
sauvage, avec la sensuelle, avec la pulpeuse... Enfin toutes,
sauf Lourdes. C’est la seule à ne pas être jolie
! Rafael ambitionne de devenir responsable de tout l’étage
du magasin, mais pour ça, il doit dépasser les ventes
de son rival, Don Antonio, un vieux moche avec une moumoute sur
la tête. A la fermeture du magasin, Rafael a dépassé
les ventes de Don Antonio. Et là, c’est sûr, ce sera
lui le nouveau responsable. D’ailleurs, il fête ça
dignement avec une de ses vendeuses en se laissant enfermer dans
le magasin. Au programme : caviar, homard, champagne et sexe à
gogo. Et le lendemain matin, il est encore dans l’euphorie de
sa nuit, quand il apprend que c’est Don Antonio qui a remporté
le poste de responsable.
Tout bascule alors, et il se retrouve à faire des tâches
de subalterne. C’est là qu’il commet une faute professionnelle
et Don Antonio décide de le virer. Le ton monte alors entre
les deux hommes. Ils se battent et se retrouvent dans une cabine
d’essayage. C’est le drame ! Rafael tue son adversaire en l’accrochant
au portemanteau. Vite ! Il faut se débarrasser du cadavre.
Dans le sous sol, il y a un four pour brûler les mannequins.
Ca fera l’affaire ! Mais le corps ne rentre pas en entier. Le
temps d’aller chercher du matériel de « découpage
», celui-ci a disparu. Lorsqu’il remonte au magasin, Rafael
trouve un mot sur son bureau. Il y est noté que tout est
arrangé. Mais qui a écrit et subtilisé Don
Antonio ? Après une enquête rapide, Rafael découvre
l’auteur du mot. C’est Lourdes, la vendeuse la plus moche du magasin.
Il se décompose mais doit se résoudre à faire
équipe avec elle, pour ne plus laisser aucune trace du
corps de Don Antonio. Et le cauchemar commence. Incapable de découper
son rival, c’est Lourdes qui s’en charge. Le sang gicle partout.
La découpe terminée elle VEUT sa première
folle nuit d’amour avec Rafael dans le magasin, comme les autres
vendeuses. Le lendemain, Rafael prend le poste de responsable,
mais la véritable patronne c’est Lourdes. Elle remplace
toutes les vendeuses sexy par d’autres, des moches, des grosses,
des maigres... Les ventes s’en trouvent propulsées, les
clientes n’étant plus complexées. La vie de Rafael
se transforme, à l’opposé du « gagnant »
qu’il était. Lourdes en a fait sa chose. Il ne peut rien
lui refuser, elle irait tout droit à la police. Malgré
sa « conscience » qui essaie de le guider sa vie devient
un enfer !
C’est une fantastique « comedia negra », à
l’humour décapant et complètement déjantée.
Guillermo Toledo alias Rafael est plus vrai que nature. Monica
Cervera en Lourdes crève l’écran. Si des scènes
sont dignes du Grand Guignol, d’autres le sont de comédies
espagnoles, italiennes ou américaines. La fin comme un
feu d’artifice est aussi surprenante que le reste. A voir ABSOLUMENT.
Sa sortie en France est prévue le 11 mai 2005.
Nadine Mathieu
10/04/2005
Infernal affairs III de Andrew Lau et
Alan Mak.
Avec : Tony Leung Chiu-Wai, Andy Law, Kelly Chen, Léon
Lai, Anthony Wong.

Tout commence par un flash back qui présente
l’officier de police Yan en train de tout casser dans un établissement.
De suite, on repart dans le présent dans lequel Ming, officier
de la police de Hong Kong est réintégré dans
ses fonctions à l’IGS. En effet il avait été
accusé de corruption et du meurtre de son ami Yan (Eh oui,
il doit être mort ?!). C’est à ce moment que j’ai
commencé à décrocher (c’est à dire
dès le début et apparemment, il n’y a pas que moi
à en croire mes voisins dans la salle de projection).
Il y a une succession de flash back (pas loin de quinze) et de
retours mal délimités dans le présent. J’ai
commencé à comprendre le film vers la fin et encore
je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Il ne faudra donc
pas trop m’en vouloir. Les dialogues sont d’une banalité
affligeante, du style : « Demain est un autre jour ».
C’est tellement long et sans rebondissement que je me suis demandé
si je n’allais pas partir avant la fin ou bien finir ma nuit lors
de la projection. J’ai vraiment cru que ça n’allait jamais
se terminer.
A en croire ce film, Hong Kong a la police la plus riche du monde
avec des ordinateurs dernier cri et des bureaux d’une propreté
et d’un vide absolus (la preuve, il n’y a aucun papier ni aucune
archive sur les étagères). C’est aussi une ville
qui doit être en manque de population car dans la rue il
n’y a personne, remarquez, c’est bien on n’est pas gêné
par la circulation (ça peut être une destination
pour les vacances).
En conclusion, on peut dire que le titre porte bien son nom, c’est
infernal tellement c’est long et compliqué (J’ai dû
prendre trois aspirines en sortant pour me remettre de mon mal
de crâne). On dit souvent que les suites sont moins réussies.
A en croire ce que j’ai vu du III, les premiers devaient déjà
être d’une médiocrité absolue. Si c’est comme
ça l’année prochaine, je ne prendrai pas de billet
pour « Infernal affairs IV » !
Cyril Caquineau
09/04/2005
Pusher II de Nicolas Winding Refn
Avec : Mads Mikkelsen, Zlatko Buric, Leif Sylvester, Karsten Shroder.

Tonny, fils d’un ponte de la pègre de
Copenhague sort de prison (pour quelle raison, on ne sait pas)
et cherche à obtenir les faveurs de son père. Il
commence donc à voler des voitures et continue de se droguer.
Il apprend qu’il a un fils et que sa mère est morte (ça
ne fait pas progresser l’histoire). Malheureusement, tout ce qu’il
entreprend ne réussit jamais et il se retrouve embarqué
dans une situation dans laquelle il n’est pour rien.
On peut dire que le scénario se résume à
cela.
J’ai passé 1h36 à essayer de comprendre où
le réalisateur voulait nous emmener et je n’ai toujours
pas trouvé. La fin me semble toutefois relever le niveau.
Il y a peu de rebondissements voire pas du tout. Tout le film
tourne autour de la drogue et du sexe. Certaines scènes
sont vulgaires et proches du cinéma « porno ».
La seule originalité du film réside dans le tournage
à la façon d’un documentaire (caméra à
l’épaule.) Les performances de Mads Mikkelsen (Tonny) ne
peuvent malheureusement pas rattraper les faiblesses du scénario.
Cyril Caquineau
09/04/2005
The third wave de Anders Nilsson.
Avec : Jakob Eklund, Irina Björklund, Nicholas Farrell, Ben
Pullen, Marie Richardson.

A La Haye, le commissaire Selberg vient d’être
nommé à la tête d’Europol. Son objectif prioritaire
est de s’attaquer à la mafia.
Simultanément, à Londres, une jeune femme nommée
Rebecca découvre que son mari, Phoenix Kane, travaille
pour la pègre et elle décide de le dénoncer.
Celui-ci menace de la tuer mais il est renversé par une
voiture et Rebecca en profite pour fuir. Il appelle donc ses associés
pour l’aider à la retrouver et protéger ses intérêts.
Pendant ce temps là, Johan Falk, ancien policier, est rappelé
par Selberg afin de l’aider dans sa tâche. Falk réticent
à reprendre du service va tout de même au rendez-vous
fixé par Selberg dans un restaurant de La Haye ; Rebecca
vient elle aussi dans le restaurant demander la protection d’Europol.
Mais la jeune femme ayant été retrouvée,
par des tueurs à gages à la solde de son mari, une
violente fusillade éclate au cours de laquelle le chef
d’Europol est tué. Falk décide d’aider la jeune
femme et une course contre la mort commence dans toute l’Europe.
J’ai bien aimé ce film, mais le début est quelque
peu compliqué et lent : en effet tous les protagonistes
sont présentés dans leurs différents lieux
de résidence (c'est-à-dire toute l’Europe) et j’ai
donc eu du mal à comprendre leur rôle respectif.
Mais la suite de l’histoire y a pourvu. Le reste est riche en
rebondissements et ne comporte pas trop de scènes de violences
gratuites et excessives. L’histoire semble réaliste et
le contexte choisi pour la scène finale est bien pensé.
La traque se déroulant dans plusieurs pays d’Europe et
le fait qu’il n’y a pas qu’un seul personnage central donne de
l’originalité à ce film. On peut cependant regretter,
parfois, quelques lenteurs mais le suspens est ménagé
jusqu’au bout. La fin est à la fois surprenante et décevante
car un peu trop à l’américaine.
Cyril Caquineau
09/04/2005
Soundless de Mennan Yapo
Avec : Joachim Krol, Nadja Uhl, Christian Berkel, Peter Fitz

Lors d’un contrat, où tout est calculé
au son près, Viktor s'éprend de l’amie du mort.
Il la suit et la sauve de la noyade. Première erreur. La
police, elle, piétine sur l’enquête. Ca ne peut être
qu’un professionnel qui a fait le coup. Lang, un policier qui
travaille au ressenti, cerne la personnalité du tueur.
Les pistes se resserrent lorsqu’il se dit que ce doit être
un certain Félix Mohr. A 9 ans, ses parents ont été
tués. Trois semaines plus tard, il les a vengés,
sous le nez de la police. Il est certainement devenu l’adulte
capable de tuer froidement des personnes qu’il connaît,
parce qu’il cerne ses victimes et utilise l’arme qui convient
le mieux à leur personnalité. Mais, il laisse des
traces, des indices à cause de cette fille dont il est
tombé amoureux. Elle, ne se pose pas trop de questions
: elle lui fait confiance, même lorsqu’elle découvre
ce qu’il fait. Elle l’aide dans sa fuite contre la police qui
le traque. Mais Viktor a tout prévu et connaît bien
ses poursuivants.
Qui gagne la partie : le calculateur ou le policier-psy ?
Moi, franchement, je trouve que seule la fin est intéressante,
avant c’est que de la daube à deux à l’heure. Des
lenteurs à n’en plus finir…
Et un tueur qui tombe amoureux d’une fille qui dort et qui parle
pendant son sommeil. Franchement, avec le cœur de pierre de Viktor,
ça a franchement du mal à passer ! Si pour le scénar,
il fallait lui trouver une faiblesse, ça aurait vraiment
pu être autre chose… surtout qu’avec la tête qu’il
a, je pense que la nana aurait pu s’intéresser à
d’autres mecs !
Nadine Mathieu
09/04/05
Jiang hu de Wong Ching Po
Avec Andy Lau, Jacky Cheung, Shawn Yue, Edison Chen

M. Hung vient d’avoir son premier enfant, un
garçon. Il abandonne tout le monde à la soirée
du tirage au sort, dans la discothèque.
Un beau jeune homme, sans nom ( et c’est sur ça qu’est
basée toute l’intrigue), veut absolument être tiré
au sort, pour avoir son premier contrat : contrat de tueur pour
les triades. Pour ça, il est aidé par son meilleur
ami qui lui trouve la seule prostituée tatouée de
cette soirée. Ca y est. C’est fait . C’était ça
le tirage au sort. Son contrat lui est alors donné : il
a la photo de la personne à abattre, un poignard et l’argent.
Sa dernière nuit avec la pute tatouée, Yoyo, lui
est aussi offerte. C’est un peu léger au niveau armement
pour effectuer son contrat, surtout que les nouvelles recrus se
font très souvent tuées. Il décide donc de
s’acheter une arme à feu, mais en toute illégalité,
bien évidemment. Il ne peut en être autrement.
De son côté, M. Hung et son bras droit, Lefty sont
admiratifs devant le bébé. Lefty a déjà
réfléchi à tout. Hung ne peut plus diriger
les triades, maintenant qu’il a une famille. Lui et sa famille
doivent partir loin et laisser Lefty s’occuper de tout. Il veut
prendre la place de Hung, simplement pour lui rendre service.
Il lui prouve d’ailleurs tout de suite qu’il en est capable :
il renouvelle l’équipe et fait tuer un des trois lieutenants
de Hung. Il compte faire la même chose avec les deux autres
mais Hung sait les protéger et réexplique bien à
Lefty qu’il est en train de faire peur à tout le monde
mais pas de se faire respecter. Bientôt plus personne ne
voudra travailler pour lui. Et puis de toute façon, Hung
ne compte pas quitter sa place, malgré sa famille qu’il
peut mettre en danger. Lorsqu’une branche est pourrie, il suffit
de couper la branche. Ca ne sert à rien d’abattre l’arbre
tout entier.
Après de nombreuses discussions, lorsqu’enfin ils tombent
d’accord, Lefty appelle un de ses hommes pour annuler le contrat
qu’il avait pris pour tuer Hung, mais tout est déjà
en route…
Ce film au descriptif peu alléchant, a en fait, un scénario
tellement bien ficelé que j’en suis tombée sur le
cul. Tout au long du film, on nous balance des indices, on se
pose plein de questions. C'est seulement sur la fin que tout devient
limpide. Et c’est génial ! Pendant toute l’histoire l’ambiguïté
a été entretenue. Et pour vraiment tout comprendre,
il faut aussi écouter les dialogues pendant le générique.
Celui-là, je le sens bien !
Nadine Mathieu
08/04/2005
Cocktail du marché, le vendredi soir…
une tradition toujours fort prisée.
Si ce traditionnel cocktail permet à certains
clients du marché de Cognac et à des amis du Comité
National du Pineau des Charentes de rencontrer les stars du festival,
c’est aussi l’occasion aux membres du club service féminin
« le Lions Club Jeanne d’Albret » de vendre la rose
jaune du festival au profit de l’enfance déshéritée
de Cognac.
Cette année, le cercle noir a demandé aux actrices
et aux acteurs invités de prendre la pose avec ces dames.
Comme vous pouvez le remarquer, les VIP du festival ont bien joué
le jeu. Qu’ils en soient remerciés.

Bernard Bec
08/04/2005
The big swindle de Choi Dong-hun
Avec : Park Shin-yang, Yum jung-a, Baek Yoon-sik

Ce film de Corée du Sud fera sans doute
partie des bons souvenirs cinématographiques de ce festival.
Un jeune taulard, tout juste sorti, prépare le hold-up
du siècle. Pour ce faire, il rentre en contact avec Mister
Kim, expert en assurance et mafieux. Quatre autres personnes feront
partie de l’aventure, à savoir, vider les caisses de la
Banque Nationale de Corée.
La préparation se passera plutôt bien mais le casse
tournera au fiasco pour l’un d’entre eux. Renversé par
une voiture en s’enfuyant, l’homme malmené sur son lit
d’hôpital par la police, balancera ses collègues.
Les uns et les autres jusqu’à l’instigateur Choi Chan-hyuk
s’entre-tueront. Restera Mister Kim comme seul survivant. Recherché
par la police, le patron du gang a des doutes concernant la mort
de Choi. Certains faits lui reviennent à la mémoire
et les renseignements qu’il obtient d’un flic ripoux le confortent
dans ce sens.
La petite amie de l’instigateur mort, un peu pute sur les bords
et alléchée par l’odeur de l’argent, se lie à
son frère qui doit toucher une énorme prime d’assurance
contractée par Choi. Elle aussi a des doutes…
Ce film coréen au montage à l’américaine
devrait recevoir une récompense, même si une certaine
longueur, sur la fin, casse son rythme percutant.
Bernard Bec
08/04/2005
Layer Cake de Matthiew Vaughn
Avec : Daniel Craig, Colm Meaney, Kenneth Cranham, Georges Harris,
Jamie Foreman, Sienna Miller, Michael Gambon.
Ne jugeons pas ce film britannique par rapport
aux petits défauts de montage certainement dû à
une présentation hâtive à Cognac, le film
ne devant sortir sur les écrans français que le
13 juillet 2005. Si le scénar est assez confus voire alambiqué,
le jeu des acteurs et le casting sont d’une précision intéressante.
X, le héros, un homme d’affaires dont le business est la
drogue, ressemble à n’importe quel quidam. Sauf que tout
son entourage, banquier blanchisseur, pourvoyeurs, petits et gros
bonnets, dealers, junkies et indics, eux, ont des tronches plus
vraies que nature et à faire peur. X va devoir travailler
avec eux, et s’en mettre plein les poches. Jusqu’au jour ou il
veut rendre son tablier et là tout se complique. Jimmy
Price, un gros bonnet, lui demande deux faveurs, celle de retrouver
sa fille Eddie Temple qui s’est volatilisée avec un drogué
et de conclure un marché avec un nommé Le Duke.
Ce dernier, avec sa bande de junkies, a subtilisé toute
une cargaison d’ecstasy à un autre clan, celui des Serbes,
dont le boss se nomme Dragan. Les règlements de compte
entre clans vont s’enchaîner et pour corser l’histoire,
X sera mis au courant du double jeu de Price. Son exécution
mettra le feu dans son groupe. Il apprendra à ses dépens
qu’un autre caïd tire les ficelles et malgré l’acharnement
des serbes à tout faire pour récupérer leur
came, il s’en sortira. Provisoirement ?
Si ce film avait été plus rythmé, si son
image avait été plus soignée, il aurait gagné
en force et aurait pu prétendre, à mon humble avis,
recevoir un prix. Le jury l’aura vu peut-être tout autrement
!
Bernard Bec
07/04/2005
23e Festival de Cognac… Une inauguration officielle
« aigre douce »
Si Jérôme Mouhot, le Maire de la
cité des eaux-de-vie, a évoqué, tout d’abord,
les grands du cinéma qui ont honoré sa ville de
leur présence au cours des 22 années précédentes
et a ensuite félicité l’interprofession du cognac
pour leur effort supplémentaire en direction des cognaçais,
il a regretté pour terminer que les scolaires ne soient
plus associés à la manifestation (voir sujet du
04 ct).
Michel Boutant, le Président du Conseil Général
de la Charente, a parlé quant à lui de l’investissement
du département dans l’image, quelle soit dessinée
ou filmée. Il a rappelé quelques titres de films
réalisés en Charente et a remercié la profession
du cinéma d’avoir choisi son département.
Catherine Quéré, Vice-présidente du Conseil
Régional du Poitou-Charentes, a manié la carotte
et le bâton. Représentant, Ségolène
Royal, elle a tenu a souligner les efforts consentis par la région
en faveur du cinéma par son accord avec le CNC et a regretté
que les promesses avancées en faveur des cognaçais
lors de la discussion de la subvention n’aient pas été
respectées. En tant que partenaire attentif, la représentante
de la région, a balayé d’un revers de manche l’argument
invoqué concernant la suppression de l’action en faveur
des scolaires en indiquant qu’il ne tenait pas et que celui-ci
pourrait peut-être se retourner contre le festival. Même
si pour terminer son discours elle souhaitait à tous un
bon festival 2005, Madame la Vice-présidente avait jeté
un froid dans l’assistance réunie au Théâtre
de Cognac.
Pas facile pour le boss du festival de passer ensuite. Lionel
Chouchan a essayé de s’en sortir en faisant de l’humour.
Si les VIP de la manifestation ont souri, quelques cognaçais
présents ont été choqués.
Sur ce, la présentation des jurys des Téléfilms
et des Longs Métrages avait lieu et son président
Joel Schumacher pouvait déclarer, en français, l’ouverture
officielle de ce 23ème Festival du Film Policier de Cognac.
Sans la présence de Jean-Claude Van Damme,
très versatile d’après Lionel Chouchan, la soirée
continuait par la projection du premier film en compétition
« Layer cake » de Matthiew Vaughn.
Bernard Bec
07/04/2005
17h00, le train du Festival du Film Policier
de Cognac entrait en gare de la cité des eaux-de-vie… Ses
VIP pouvaient en descendre.
C’est sous une petite pluie fine que les invités
du festival sont arrivés à bon port. L’accueil du
public présent – une centaine de personnes – fut chaleureux
et à l’applaudimètre et aux demandes d’autographes
c’est sans aucun doute Jean-Claude Van Damme, l’Invité
d’Honneur du festival, qui sortit vainqueur de ce premier contact
avec les cognaçais. Normal me direz-vous !


Régine Desforges, Virginie Brac, Charlotte
de Turckheim, Elisabeth Bourgine, côté femmes et
Christian Charmetant, Malik Zidi, Pierre Lescure, Frédéric
Taddei, Patrick Braoudé, Daniel Duval, côté
hommes ont eu droit elles et eux aussi aux vivas du public présent.
Les stylos chauffaient pour les autographes, les flashs des photographes
crépitaient.
Seul, un peu froid, distant, Joel Schumacher, la casquette vissée
sur la tête ne semblait pas trop à l’aise. Espérons
que le Président du Jury des Longs Métrages ne prendra
pas ombrage de l’accueil réservé à la star
Van Damme, comme l’avait pris le regretté Alan J. Pakula
vis à vis d’Alain Delon en 1995.
Attendons maintenant l’Inauguration prévue
à 19h30 et ensuite dans la foulée la projection
du premier film en compétition : « Layer cake »
de Matthew Vaughn.
Bernard Bec
07/04/2005
L’Office de Tourisme de Cognac… Le point
infos Festival sur place, au téléphone et en ligne
sur le Net.
Elles sont quatre pour renseigner le public.
Elles ont pour prénoms : Marion, Myriam, Paméla
et Pascale. Les horaires des projections, les chambres d’hôtels
(là, faut pas trop rêver), les visites à faire
; elles ont réponse à tout et possèdent les
programmes officiels et les affiches du festival.
Elles ont également en leur possession
les cartes gratuites « Salamandre ». Celles-ci sont
à retirer (une par personne – valable tout le temps du
festival) pour pouvoir assister à la projection des Téléfilms
en compétition à l’auditorium de « La Salamandre
».
Marion, Myriam, Paméla et Pascale sont
aussi à la tête de la Boutique du Festival de Cognac-Commerces
dans laquelle les festivaliers trouveront à acheter : Lunettes
noires, casquettes, fauteuil de réalisateur, tee-shirts,
etc.
Office de Tourisme de Cognac :
16, rue du 14 Juillet / 16100 Cognac
Tél. : 05 45 82 10 71
Courriel : office.tourisme.cognac@wanadoo.fr
Bernard Bec
07/04/2005
Le Festival de Cognac rend hommage à
Dennis Lehane
 |
Dennis
Lehane est né en 1963 à Boston (Massachusetts).
Avant de se consacrer à l’écriture,
Dennis Lehane a exercé divers métiers
; il fut notamment conseiller auprès d’adolescents
et voiturier-chauffeur à l’hôtel Ritz-Carlton
de Boston.
Il s’est fait remarquer en 1994 avec la parution de
son premier roman noir Un dernier verre avant
la guerre, qui lui a valu le Shamus Award
aux Etats-Unis. Ce livre débute une série
consacrée à un duo de détectives
privés de Boston, des amis d’enfance, Patrick
Kenzie et Angie Gennaro. Bien qu’il revendique quelques
libertés prises avec la réalité,
l’auteur a choisi de situer ses histoires à
Boston et de les ancrer dans un contexte géographique
et social précis. |
|
|
Fidèle à l’adage qui veut que l’on
écrive sur ce que l’on connaît, il
s’est attaché à dépeindre les
quartiers populaires irlandais, renouant ainsi avec
ses propres racines.
Dans le deuxième volet de leurs aventures,
Ténèbres, prenez-moi la main,
les deux détectives sont engagés par
une psychiatre harcelée par des menaces téléphoniques
anonymes. Alors qu’ils s’apprêtent à
abandonner l’affaire, une fille du quartier est
retrouvée crucifiée dans un terrain
vague. Dans leur troisième aventure, Sacré,
les deux détectives iront jusqu’en Floride
pour retrouver la fille d’un potentat de Boston
disparue depuis plusieurs semaines. Action, mystère,
rebondissements, poursuites, chasse au trésor,
relations familiales sordides, humour et multiples
cadavres sont les ingrédients réunis
dans cet ouvrage flamboyant.
La série se poursuit avec Gone, Baby
Gone, et Prières pour la pluie,
cinquième – et dernier à ce jour –
épisode des aventures de Patrick Kenzie et
Angie Gennaro.
Avec Mystic River, que Clint Eastwood
a porté à l’écran avec Sean
Penn et Tim Robbins, Dennis Lehane n’abandonne pas
pour autant ses thèmes de prédilection
: l’amour et la trahison, la culpabilité,
le remords et la vengeance. Mystic River,
son chef-d’oeuvre, c’est Shakespeare au coeur de
l’Amérique.
C’est en 2003 qu’il publie Shutter Island
après la série Kenzie-Gennaro et après
Mystic River. Nous sommes dans les années
cinquante. Au large de Boston, sur un îlot
nommé Shutter Island, se dresse un groupe
de bâtiments d’allure austère. On dirait
une forteresse. C’est un hôpital psychiatrique.
Mais les pensionnaires d’Ashecliffe Hospital ne
sont pas des patients ordinaires. Ils souffrent
de graves troubles mentaux et ont tous commis des
meurtres particulièrement horribles...
Un « shocker », c’est ainsi que Dennis
Lehane définit ce roman, et il a effectivement
choisi la voie du suspense, du mystère et
de l’angoisse, ingrédients dont le dosage
prodigieusement juste plonge le lecteur dans un
état de fièvre, qui arrive à
un point culminant aux toutes dernières pages
porteuses d’un extraordinaire rebondissement. On
éprouve un « choc » en découvrant
l’ultime vérité, car cette vérité
est chargée d’une émotion par laquelle
Shutter Island trouve pleinement son sens
et rejoint, en s’ancrant au tragique de la condition
humaine, les rivages du roman noir.
Dennis Lehane a également écrit et
réalisé un premier film intitulé
Neighbourhoods, dont l’intrigue se déroule
à Boston.
Bibliographie
Un dernier verre avant la guerre – Rivages/Thriller,
janvier 1999 - Rivages/noir, janvier 2001
Ténèbres, prenez-moi la main
– Rivages/Thriller, 2000 - Rivages/noir, mars 2002
Sacré – Rivages/Thriller, janvier
2001 - Rivages/noir, avril 2003
Gone, Baby Gone - Rivages/Thriller, avril
2003
Shutter Island – Rivages/Thriller, septembre
2003
Prières pour la pluie – Rivages/Thriller,
mai 2004
Mystic River – Rivages/Thriller, mars 2002
- Rivages/noir, mai 2004
(Biographie et bibliographie
extraites du communiqué de presse n°3
de l’association du Festival de Cognac).
Bernard Bec
|
|
07/04/2005
JOEL SCHUMACHER, 23e Président du
Jury des Longs Métrages… sa Bio
|
|
 |
L’homme
est né le 29 août 1939 à New-York.
Il se tourne d'abord vers des études artistiques
à la Parsons School of Design. Joel Schmacher
devient styliste et approche le milieu du cinéma
et de la télévision. Ses premiers pas
sur un plateau de tournage se font à l'occasion
d'une publicité pour laquelle il est directeur
artistique. Après plusieurs expériences
dans ce domaine, des réalisateurs comme Woody
Allen, Herbert Ross et Paul Mazursky lui confient
la conception des costumes de certains de leurs films. |
|
|
Joel
Schumacher se lance ensuite dans l'écriture
de scénarios (Sparkle de Sam O’ Steene
et Car wash de Michael Schulz), et la réalisation,
mettant en scène notamment le téléfilm
"The Virginia Hill Story" en 1974.
Il réalise en 1981 son premier long métrage
: The Incredible Shrinking Woman, remake
du film classique de Jack Arnold L'homme qui rétrécit.
Les premiers succès arrivent dans la deuxième
moitié des années 80 : St Elmo's
Fire avec Emilio Estevez, Demi Moore et Andrew
McCarthy, Génération perdue
avec Jason Patrick et Kiefer Sutherland et surtout
L'expérience interdite avec Julia
Roberts et Kevin Bacon.
A la demande personnelle de Michael Douglas, il réalise
Chute libre trois ans plus tard puis met
en scène Le Client, une adaptation
du best seller de John Grisham, avec Susan Sarandon
et Tommy Lee Jones. En 1995, il succède à
Tim Burton pour mettre en scène Batman
Forever. Succès oblige, il renouvelle
l'expérience avec Batman & Robin
en 1997. Entre-temps, il réalise Le Droit
de tuer ? avec Matthew McConaughey. Parallèlement,
il réalise des vidéo clips, notamment
pour les groupes INXS et The Smashing Pumpkins.
En 1999, Joel Schumacher dirige Nicolas Cage dans
un film sur les snuff movies, 8mm, puis change
radicalement de registre avec la comédie Personne
n'est parfait(e), qui réunit Robert De
Niro et Philip Seymour Hoffman. Avec Tigerland,
en 2000, il signe un film de guerre âpre et
réaliste qui révèle le jeune
Colin Farrell. Deux ans plus tard, il reprend les
commandes d'une comédie avec Bad company,
film porté par Chris Rock et Anthony Hopkins.
En 2003, il retrouve Colin Farrell qu’il dirige dans
le thriller urbain Phone Game, puis il s'attache
au destin tragique de la journaliste irlandaise Veronica
Guerin, incarnée par Cate Blanchett à
l’écran. En 2004, il réalise Le
Fantôme de l’opéra adapté
du roman de Gaston Leroux.
FILMOGRAPHIE
1981 THE INCREDIBLE SHRINKING WOMAN
1983 D.C. CAB
1985 ST. ELMO’S FIRE
1987 GENERATION PERDUE (THE LOST BOYS)
1989 COUSINS
1990 L’EXPERIENCE INTERDITE (FLATLINERS)
1991 LE CHOIX D’AIMER (DYING YOUNG)
1993 CHUTE LIBRE (FALLING DOWN)
1994 LE CLIENT (THE CLIENT)
1995 BATMAN FOREVER
1996 LE DROIT DE TUER (A TIME TO KILL)
1997 BATMAN & ROBIN
1999 8 MM
PERSONNE N’EST PARFAIT(E) (FLAWLESS)
2000 TIGERLAND
2002 BAD COMPANY
PHONE GAME (PHONE BOOTH)
2003 VERONICA GUERIN
2004 LE FANTOME DE L’OPERA (THE PHANTOM OF THE OPERA)
(Biographie et
Filmographie d’après le communiqué de
presse n°3 de l’Association du Festival de Cognac)
Bernard Bec |
|
|
|
06/04/2005
23e Festival du Film Policier de Cognac… Dernière
minute :
Jean-Loup Dabadie, indisponible, est remplacé
au pied levé par Richard Anconina à la Présidence
du Jury des Courts Métrages.
Ce sera la troisième fois que l’acteur sera à Cognac
(1995 – 2003), mais la première pour tenir un rôle
de président de jury.
Bernard Bec
06/04/2005
Jour J – 1 pour le Festival, la ville
de Cognac somnole…
Nous sommes loin de l’effervescence que l’on
pourrait imaginer vingt quatre heures avant le début d’une
manifestation à l’aura internationale. Pas de banderoles
au logo du festival et celles des partenaires de l’événement
s’affichent timidement. La débauche publicitaire de certaines
années semble bien lointaine. L’écran géant
prend place François 1er. Quelques boutiques, elles se
comptent sur les doigts d’une main, se sont mises au couleur du
festival. Bravo à ces irréductibles ! Les voici
:
Elles étaient, dans les années
90, jusqu’à 60 à rivaliser d’imagination. Des prix
étaient alors décernés par un jury aux plus
belles d’entre elles.
Restons positif. Demain sera un autre jour, et
qui sait ?
Bernard Bec
04/04/2005
Quelques grains de sable dans la mécanique
« off et culturelle » du 23e Festival du Film Policier
de Cognac.

La projection du film « Matin Brun »
tiré du livret de Franck Pavloff, réalisé
par les élèves du Lycée Louis Delage de Cognac
n’aura pas lieu. Tout comme le débat qui devait suivre
la projection et dont le thème était « La
violence dans le Cinéma ». Franck Pavloff, invité,
ne fera pas le voyage.
L’action du C.D.D.P. de Charente, elle aussi est supprimée.
Plus de plateau télé, plus de reportages, plus de
montages, plus de réalisations avec les écoles primaires
du département.
Hervé Dutournier et Evelyne Videau, enseignants de Louis
Delage, sont désabusés devant la décision
prise, il y a trois semaines, par les dirigeants du BNIC et relayée
par l’Association du Festival de Cognac. La loi Evin est invoquée
; le Festival, qui est en place pour mettre en valeur le produit
cognac est donc interdit au moins de 18 ans.
Allez les mômes, circulez, y a plus rien à voir !
Bernard Bec
02/04/2005
Festival du Film Policier de Cognac… ses Prix
Littéraires :
Le Prix du Premier Roman Policier de Cognac,
choisi sur manuscrit et édité par Le Masque, est
revenu cette année à Bernard Jourdain pour «
Dernier Frisson ».
Le Grand Prix du Roman Noir Français de
Cognac est décerné à Hervé Le Corre
pour son livre « L’homme aux lèvres de saphir »
paru aux éditions Rivages.
Le Grand Prix du Roman Noir Etranger de Cognac
est décerné à Georges Pelecanos pour son
livre « Soul circus » paru aux éditions de
l’Olivier.
Bernard Bec
31/03/2005
23e Festival du Film Policier de Cognac… Mode
d’emploi.
Les projections ont lieu cette année
dans quatre lieux :
Le Théâtre de Cognac, le Cinémovida, les Quais
Hennessy et l’auditorium de la Salamandre.
Les Tarifs :
Carte permanente* : 55 € (plein tarif) – 30 € (étudiant)
– en vente sur Ticketnet.
Carte journalière* : 19 € (plein tarif) – 10
€ (étudiant) – en vente sur Ticketnet.
Billet à la séance : 6 € - en vente 10 minutes
avant chaque séance sur les lieux de projections, uniquement
pour une entrée immédiate, dans la limite des places
disponibles.
La plupart des films présentés
en compétition n’ont pas encore reçu leur visa d’exploitation
et sont donc interdits au moins de 16 ans (sauf avis contraire).
Les spectateurs sont invités à se renseigner sur
les lieux de projections.
Tous les films sont présentés en
VO sous-titrée en français, sauf indication contraire.
*Il est bon de savoir que même les cartes
permanentes et journalières n’assurent pas à leurs
possesseurs l’entrée en salle, la direction du festival
indique : dans la limite des places disponibles. Et de
plus, c’est en gras !
Bernard Bec
30/03/2005
23e Festival du Film Policier de Cognac… la
programmation :
Compétition « Longs Métrages
»
LE CRIME FARPAIT de Alex de la Iglesia
avec Guillermo Toledo, Monica Cervera, Enrique Villen (Espagne)
INFERNAL AFFAIRS III de Andrew Lau et
Alan Mak avec Tony Leung Chiu-Wai, Andy Lau, Kely Chen, Len Lai,
Anthony Wong (Hong Kong)
JIANG HU de Wong Ching Po avec Andy Lau,
Jacky Cheung, Shawn Yue, Edison Chen (Hong Kong)
LAYER CAKE de Matthew Vaughn avec Daniel
Craig, Tom Hardy, Colm Meaney, Jamie Foreman, Siena Miller (Royaume-Uni)
SOUNDLESS de Mennan Yapo avec Joachim
Krol, Nadja Uhl, Christian Berkel, Peter Fitz (Allemagne)
THE BIG SWINDLE de Choi Dong-hun avec
Park Shin-yang, Yum Jung-a, Baek Yoon-sik (Corée du Sud)
THE THIRD WAVE de Anders Nilsson avec
Jakob Eklund, Irina Björklund, Nicholas Farell, Ben Pullen,
Marie Richardson (Suède)
Compétition « Sang Neuf »
DEAD MAN’SHOES de Shane Meadows avec Paddy
Considine, Gary Stretch, Toby Kebell, Emily Aston (Royaume-Uni)
LES MAUVAIS JOUEURS de Frédérik
Balekdjian avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaak Sharry,
Linh-Dan Pham, Teng Fei Xiang (France)
PALERMO HOLLYWOOD de Edouardo Pinto avec
Brian Maya, Matias Desiderio, Manuela Pal, Edgardo Nieva, Miguel
Dedovich (Argentine)
PUSSHER II de Nicolas Winding Refn avec
Mads Mikkelsen, Zlatko Buric, Leif Sylverster, Karsten Schroder
( Danemark)
SPIDER FOREST de Song Il-Gon avec Kam
Woo-seong, Jung Suh, Jang Hyeon-seong (Corée du Sud)
Compétition « Courts Métrages »
21H11 de Arnaud Bigeard
CLOSE UP de Claude Farge
LE CAISSIER de Frédéric
Pelle
LES PARALLELES de Nicolas Saada
UNE FOLLE ENVIE de Yannick Saillet
Compétition « Téléfilms »
ALEX SANTANA : Accident de René
Manzor
CAPITAINE LAWRENCE de Gérard Marx
FRANCK KELLER : Passé par les armes
de Dominique Tabuteau
MADEMOISELLE NAVARRO de Jean Sagols
LES MONTANA : Sans issue de Benoît
d’Aubert
Composition des Jurys :
« Longs Métrages »
JOËL SCHUMACHER / Président
CHARLOTTE DE TURCKHEIM
HELENE DE FOUGEROLLES
REGINE DEFORGES
ANNA MOUGLALIS
PATRICK BRAOUDE
DANIEL DUVAL
JEAN-LOUP HUBERT
SERGI LOPEZ
« Spécial Police »
HERVE LAFRANQUE / Président
ANDREA CAVACECE
CLAIRE MC KEON
PASCAL CARREAU
JEAN-MICHEL COLOMBANI
« Sang Neuf »
PIERRE LESCURE / Président
CONSTANCE CHAILLET
VALERIE EXPERT
PIERRE SALVADORI
FREDERIC TADDEI
« Courts Métrages »
JEAN-LOUP DABADIE / Président
ARTUS DE PENGUERN
THIERRY NEUVIC
HELENA NOGUERRA
MALIK ZIDI
« Téléfilms »
JEAN-DOMINIQUE DE LA ROCHEFOUCAULD / Président
ELISABETH BOURGINE
VIRGINIE BRAC
CHRISTIAN CHARMETANT
CHRISTINE CITTI
A suivre !
Bernard Bec
24/03/2005
Le Festival du Film Policier de Cognac
déroule le tapis rouge pour Jean-Claude Van Damme
L’acteur, producteur, réalisateur et ancien
vice-champion du monde de karaté, Jean-Claude Van Damme
est l’Invité d’Honneur de ce 23e Festival. L’homme devait
déjà venir à Cognac, il y a quelques années.
Malade, il avait dû renoncer à la dernière
minute. Espérons que cette fois, la forme sera avec lui.
Une autre présence qui devrait intéresser
tous les amateurs de roman noir, c’est celle de Dennis Lehane.
Un hommage lui sera rendu à cette occasion.
A suivre !
Bernard Bec
09/03/2005
Il ne s’agit pas des titres de films en compétition,
mais des noms des Présidents des principales sections cinématographiques
et télévisuelles, et, cerise sur le gâteau,
celui de l’écrivain à qui il sera rendu hommage tout
au long de cette 23e édition (7/10 avril 2005) :
Comme d’habitude, pour appâter les amateurs
du genre que nous sommes, que vous êtes, l’organisation balance
le visuel de l’affiche. Le voici :
Cette affiche donne des frissons dans le dos comme
celles d’il y a quelques années lorsque le slogan du Festival
était « Emotions, Sensations et Frissons ».